Le bilan sport et santé du mois d'avril.

Restons dans le flou.

Que de temps sans message. A la base, il y a quelques semaines, j'avais l'intention d'écrire un petit texte pour dire tout le bien que je pensais de Sucker Punch lors de sa sortie en salle, film qui n'est certes pas sans défauts, loin de là, mais qui a le mérite d'être très ambitieux et de proposer de belles choses plus profondes et intelligentes qu'elles n'en n'ont l'air et de se présenter sous une forme qui m'interpelle particulièrement (le blockbuster d'auteur).
J'avais en projet de m'exaspérer sur les nombreuses critiques qui sous évaluaient ce film, alors que d'autres, tel que Black Swan (et dans une moindre mesure, Inception) avaient plutôt bonne presse, malgré une incroyable balourdise (sans être de mauvais films non plus).
J'avais envie de brocarder l'absence totale de subtilité et de non-dits des films actuels, qui se complaisent à illustrer ou expliciter leurs propos, considérant que l'intelligence consiste à tout montrer, comme si personne n'était capable de lire entre les lignes ou que laisser du grain à moudre à l'imagination rendaient la chose complètement absconse et hermétique.
J'avais l'intention d'écrire ce texte mais mon quotidien m'a rappelé que j'avais des choses bien plus importantes à faire et à penser que de me morfondre publiquement sur le côté terre à terre et premier degré de mes contemporains. J'en resterai donc là.

Pour finir, une petite remarque qui m'a fait sourire:
J'ai eu l'occasion de revoir par hasard V for Vendetta, un film que j'avais trouvé correct sans plus lors de mon premier visionnage, un peu plombé par son côté "la révolution pour les nuls".
Ce second visionnage a pris une toute autre tournure au vu de l'actualité récente: voir un personnage affublé du masque de Guy Fawkes entrainer une révolte pendant que dans la vraie vie, le collectif de hackers Anonymous (qui utilise le même symbole) facilitait la révolution tunisienne, donnait une tout autre dimension au film, assez troublante.