jeudi 2 décembre 2010

Interlude cinématographique.


Au lieu de faire des choses intéressantes ces derniers temps, j'ai décidé de faire un petit tour par les salles obscures pour aller voir des films plus ou moins français (pour une fois):

Rubber (Quentin Dupieux)
Globalement j'ai bien aimé même si ce film me laisse une drôle d'impression. Il oscille sans cesse entre le très bon et le foutage de gueule. Pour faire simple, j'ai eu l'impression de voir un excellent travail d'étudiant en art, avec tout ce que ça implique. Bon après, niveau visuel et sonore, c'est très bien, mais ça ne permet pas de cacher complètement une espèce de vacuité. Le temps paraît parfois un peu long.

Le nom des gens (Michel Leclerc)
J'y suis allé croyant voir un film comique second degré, et bien en fait ça ne l'est pas tant que ça (comique). C'est un peu une espèce d'Amélie Poulain, en bien. Il n'est pas exempt de défauts (happy end, phrases parfois toutes faites, leçons de morale, quelques faiblesses de rythme, etc) mais j'ai trouvé ça très sympathique dans l'ensemble, plutôt drôle, tout en ayant le sentiment diffus que ce film contenait du cinéma (comprenne qui pourra).
De toute façon, je vois pas trop comment je pourrais dire du mal d'un film où Lionel Jospin fait un caméo et dans lequel Sara Forestier passe les 3/4 du temps partiellement ou complètement nue.


Tout ça pour dire que ces films ne sont plus à l'affiche.

dimanche 21 novembre 2010

Nightmares.

En ce moment, je dors beaucoup et très très trèèès mal.

mardi 2 novembre 2010

Inquiétante étrangeté.

Quelques news:

- Pour être raccord avec la louse du moment (quasiment toutes les équipes stéphanoises de sports collectifs que ce soit en pro, féminines ou encore catégorie jeune ont perdu ce week end), nous avons perdu le derby des CdF par trois buts à deux au terme d'un match dantesque riche en suspense et dans des conditions météorologiques épiques (une bonne vieille pluie des familles).

- Le troisième but remet en cause ma perception des lois de la physique par l'invraisemblable trajectoire adoptée par la balle pour filer dans ma lucarne. L'hypothèse d'un trou dans le filet qui aurait permis au ballon de rentrer dans le but par le côté en esquivant ma main et le poteau a été émise. Le mystère reste(ra) entier.


- La bande originale de The Social Network est disponible dans le commerce en échange une modique somme (moins de 10€). Je me suis laissé tenter d'autant plus que j'aime bien le travail de Trent Reznor en général.

- J'ai beaucoup aimé ce film qui doit être mon troisième visionnage cinéma de l'année après Enter the void (dont j'ai déjà parlé ici précédemment) et Inception (pas mal sans plus).

C'était vraiment très intéressant.

samedi 30 octobre 2010

Let's talk about football. Again.

Je me dois d'être honnête, il est difficile pour moi de reprendre un rythme soutenu sur ce blog, mes loisirs du moment m'amenant plus volontiers vers les terrains que devant ma planche à dessin (un match par semaine minimum depuis Juin, et le capitanat/gestion d'une équipe depuis ce mois ci) auquel il faut ajouter une consommation anormalement élevée de ballon en temps que (télé)spectateur.


"Hop là"


Bref, j'en profite pour dire que:
- je joue 90% de mes matchs au poste le plus déprécié qui soit: celui de gardien de but. Ceci de mon propre chef, ce qui suscite souvent l'incompréhension.
- j'ai eu l'honneur de disputer la seconde Ligue des Cahiers du football et d'échouer glorieusement en demi-finale avec mes camarades stéphanois au bout d'un parcours épique.


"Yapapéno"



Pour finir, ce dimanche aura lieu le derby retour des Cahiers du Foot, nous avions gagné le match aller à Lyon 9-1 (ce qui se passe de commentaires).

jeudi 16 septembre 2010

Back back back.


Bon allez, cette fois ci on relance la machine pour de vrai. Je n'ai même pas l'excuse de ne rien avoir à raconter.
Stay tuned.

vendredi 16 juillet 2010

De retour.

Juste pour dire que je suis encore là et que je vais recommencer à raconter ma (non-)vie.

mardi 22 juin 2010

Vidéo non sollicitée


Coupe du monde oblige, je regarde (subis?) de nouveau la télévision.

mercredi 9 juin 2010

Crysis

C'est ainsi que je ne suis retrouvé à jouer une douzaine d'heure d'affilée à Crysis sous le regard consterné de mes collègues, il fallait bien que toutes ces années de sevrage aux fps se payent. Je n'ai pas eu le temps de finir le jeu, je me suis arrêté quand mes réflexes ne répondaient plus présent.

mardi 1 juin 2010

Jeu de mains

Juste pour dire que je me suis (re)mis au tennis et que ça n'a rien à voir avec la diffusion de Roland Garros, mais plutôt avec la découverte d'un camarade de jeu.


C'est un peu laborieux pour l'instant mais ça va venir.


dimanche 30 mai 2010

Soudain le vide.


Il y une semaine, je suis retourné voir Enter the void de Gaspard Noé, un film qui aurait gagné à être tourné en 3D, histoire de mettre les personnes sujettes au mal de mer dans la même ambulance que les épileptiques.
Le premier visionnage donne un film immersif très prenant qui offre beaucoup de choses à assimiler esthétiquement. Le second permet de s'attarder un peu plus sur la structure. Le film y apparaît finalement assez logique et pas si long que ça.
S'il passe encore près de chez vous (ce qui n'est pas évident car il a été peu distribué), je vous le conseille.

vendredi 28 mai 2010

Just one fix

Suite à des remarques, j'ai ouvert les commentaires à tout le monde, apparemment seuls les possesseurs d'un compte Google pouvaient en poster jusqu'à maintenant.

Ca devrait fonctionner je suppose.

jeudi 20 mai 2010

Considérations footballistiques

Pour faire écho à mon dernier post, je vais vous faire part de quelques petites expériences de spectateur de football.

Comme celui de la vraie vie, le voisin de stade est désagréable. on essaye de garder un semblant d'objectivité, et ce dernier est toujours là pour refuser de reconnaître que les joueurs de l'équipe que l'on supporte se comportent parfois comme de vulgaires découpeurs de jambons.



Lorsqu'on regarde des matchs de jeunes les pieds dans la boue en hiver, on trouve généralement des camarades plus pondérés (familles, joueurs, éducateurs, passionnés), mais cela n'atténue en rien au fait que l'on constate que la nature est très injuste et que l'on ne sert probablement pas la même soupe dans les centres de formation que chez mes parents.



Enfin, quand on reste chez soi, si l'on évite les mauvais voisins, on échappe pas en revanche aux commentateurs, souvent affligeants, qui donnent envie de militer pour un canal audio ne contenant que les sons d'ambiance du stade et du terrain. Les réalisateurs se défendent bien aussi avec leurs multiples ralentis et gros plans qui ne servent à rien.

A ce sujet, petite appréhension pour les prochaines échéances: avec l'explosion des télés HD, ces derniers se sentent obligés de filmer de façon bien plus rapprochée afin de profiter des petits détails. C'est surement passionnant pour les gens qui aiment regarder un clown faire des passements de jambes ou imiter une otarie, mais en terme de vision globale de jeu collectif et de tactique, quelle plaie.



mardi 18 mai 2010

Plaisir télévisuel estival

Au cas où vous l'ignoreriez, dans 3 semaines débute la coupe du monde de football 2010.
64 matchs répartis sur un mois (11 juin-11 juillet), avec des pics à 3 matchs par jour en début de compétition qui mettent en scène des équipes qui ne s'affrontent quasiment jamais en dehors de ce contexte où chaque confrontation est quasi-éliminatoire pour le perdant.

J'avais quasiment regardé la dernière édition en intégralité, je compte bien faire de même cette année.

Vive l'été tous les quatre ans !!


samedi 15 mai 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 7 (fin)

Mercredi 31

Le dernier jour, je vois Fabrice C. autour d'un petit déjeuner afin de discuter de deux projets dont vous entendrez parler dans un avenir plus ou moins proche j'espère. Je me dirige ensuite Gare de Lyon vers midi pour rentrer au bercail.

C'est ainsi que s'achève le compte rendu de ma petite escapade parisienne de mars, place au présent.



Salon du livre de Paris 2010 - Partie 6

Mardi 30

Je retrouve Icha à midi pour manger un (vrai) burger dans un restaurant à la déco années 50. Direction le musée d'Orsay pour mater de la peinture et dessiner quelques statues. C'est à notre grande surprise que nous découvrons une file d'attente énorme. Comme il fait beau, que nous sommes courageux et que nous avons tout notre temps, nous nous engageons. Icha profite de l'occasion pour me montrer son nouveau jouet, un tablet PC de ouf qui résiste à la pluie, super agréable à manier (prise en main plus rapide qu'une Cintiq), le truc génial quoi, dommage que ça coûte la peau du c##.
Une manifestation (des infirmiers/médecins anesthésistes ou je ne sais plus quoi) vient mettre un peu d'animation en défilant devant nous, à la grande joie des touristes qui prennent des photos (par sûr qu'il y avait beaucoup d'autres français dans la queue).
Une fois entrés, je découvre le lieu, c'est la première fois que je viens et l'architecture du truc est vraiment sympa.
Concernant la collection, mon attention aura été captée par ceci, ceux qui connaissent un peu mon travail devineront aisément pourquoi. J'en profite pour rappeler à quel point il est important de voir en vrai les peintures que l'on a déjà vu 150 fois dans des bouquins, il est par exemple surprenant de constater à quel point l'origine du monde est en fait un tableau relativement petit comparé à l'image que l'on s'en fait.
Ceci étant dit, nous dessinons ensuite une ou deux statues.


Mes nerfs sont fragiles ces temps-ci.

Pour voir le croquis en plus grand, c'est ici.

Après ce périple, direction chez Icha, histoire de manger des biscuits devant un petit Street Fighter 4, où je réalise une nouvelle fois une belle prestation en m'accaparant une majorité de victoires et le seul perfect de l'après-midi (je dis ça mais on a à peu près le même niveau je pense).

Le soir, j'assiste à l'enregistrement de l'émission hebdomadaire de la salle 101 avec quelques sympathiques condisciples de la SF.

vendredi 14 mai 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 5

Lundi 29

Journée au salon pour discuter collaborations, boulot et projets à droite à gauche avec tout un tas de personnes fort sympathiques, mais également pour mettre le grappin (par hasard) sur des collègues évanescents à l'emploi du temps surchargé (hein Fabrice?).
En fin d'après-midi, je rejoins Mike à la librairie Scylla pour parler de l'économie numérique dans le secteur du livre avec d'autres gens très sympathiques eux aussi.

Ce post et cette absence de gags vous sont offerts par l'amicale de la déontologie.



mardi 11 mai 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 4

Dimanche 28


Rendez-vous à midi avec Mike et quelques collaborateurs pour un déjeuner corporate. Mike est quelqu'un pour qui je travaille, enfin, pour qui je devrais être en train de travailler, là maintenant de suite. C'est également un supporter de l'OM, qui a eu la décence de ne pas trop la ramener malgré mes provocations à coups de maillot de l'ASSE. Les heurts ont cette fois ci été plutôt culinaires.


C'est donc gras et huileux que j'ai dominé les autres convives et l'hôte de maison sur Street Fighter 4 en guise de digestif.

En fin d'après-midi, je rejoins mon frère pour m'incruster à son entraînement de foot, avec un petit match au menu. Je me retrouve comme à mon habitude avec un rôle défensif (plus axial cette fois ci cependant) et mon équipe se verra gagner d'un score assez large.
Je suis à créditer de gestes classes
et moins classes.


Le soir, il faut au moins une pizza pour clore cette journée d'une win toute relative.


jeudi 6 mai 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 3

Samedi 27

Journée consacré au Salon du livre, histoire de faire le tour des stands et voir un peu ce qu'il y a cette année.

J'avais oublié à quel point déambuler dans les allées était charmant pendant le week-end.

Outre quelques collaborateurs/amis fort occupés sur leurs stands que j'avais déjà vu à la soirée de jeudi et que je vais saluer, c'est l'occasion d'apercevoir quelques personnalités médiatiques de-ci de là inhérentes à ce genre d'endroit. On peut donc constater entre autres que: Jospin est vivant (mais peu de gens ont l'air de s'en soucier), Aznavour est (très) vieux, les gens se font prendre en photos avec une actrice de Plus belle la vie (avec une jolie file d'attente) et un ministre (dont je suis bien incapable de me souvenir du nom, mauvais français que je suis) se promène avec une nuée impressionnante de journalistes/micros/caméras dans son sillage.

Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de dédicaces intéressantes cette année (pour moi du moins), ce qui m'évite de faire la queue et/ou de dépenser mon argent.

En fin de journée, tout ce petit monde rentre en métro, où j'ai eu l'occasion d'expérimenter l'humour parisien.


Le soir, je regarde la finale de la coupe de la ligue avec mon frangin et c'est avec une certaine indifférence que j'accueille la victoire de Marseille, bien loin de me douter de la tragédie qui allait survenir un mois plus tard.

vendredi 30 avril 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 2

Vendredi 26

Je passe la matinée à dormir (chez mon frère donc), histoire de récupérer (courtes nuits les jours précédents, train, etc), puis je prends une petite collation à mon réveil.


Je vais ensuite chercher Laetitia F. (dont j'ai déjà longuement parlé ici) à la gare. Nous avions constaté que nos séjours parisiens étaient conjoints, la demoiselle devant enregistrer des sessions radiophoniques lives à l'occasion du salon du livre justement.
Au programme: un petit café avant d'attaquer la visite du centre Pompidou, avec une expo de Lucian Freud et une thématique sur les artistes de sexe féminin. L'occasion pour nous de croiser (trop) brièvement nos points de vue artistiques. En bref, une après-midi tout à fait sympathique.

Retour au bercail en début de soirée.


A suivre.

jeudi 29 avril 2010

Salon du livre de Paris 2010 - Partie 1

Comme tout blogueur qui se respecte, je me vois obligé de me fendre d'un compte rendu de voyage. Je vais donc vous conter brièvement mon séjour parisien à l'occasion du salon du livre fin mars. Oui, je sais, un mois après c'est plus très frais mais on s'en fiche.

Jeudi 25

10H30, TGV en gare de Saint-Etienne: Je constate que mes voisins de derrière sont les deux vieux du Muppet Show.

11H30, Arrêt à Lyon.


Je reste digne dans la défaite à la tombola de la SNCF.

13h30, Arrivée à Paris: Daylon trouve que "j'amène la pluie".

16h00, lieu tenu secret: Je rejoins mon frère à son labo afin de récupérer les clés de son appartement. Il faut imaginer des trucs supra-technologiques dans un bâtiment tout pourri, ce qui confère un petit côté "base secrète du méchant de James Bond" à l'endroit.



19h00, salon du livre: soirée d'inauguration du salon (encore merci à Mélanie F. pour le pass), dont je me garderais bien de tout commentaire, s'agissant du lieu de retrouvailles entre amis mais surtout employeurs et collègues.

A suivre.

vendredi 16 avril 2010

Rubrique nécrologique.

Peter Steele est mort mercredi dernier. Qui est Peter Steele? Il s'agit du leader de Type o Negative, un groupe de goth metal américain. En général je m'en fous un peu que les gens meurent, c'est un passage obligé il paraît, il avait 48 ans et il abusait du sucre en poudre sur les desserts, rien d'excessivement anormal jusque là. Toutefois, il s'agit quand même du chanteur/bassiste d'un groupe que j'écoutais beaucoup il y a au moins 10 ans (fin des nineties donc), et que je n'avais pas réécouté depuis. Je n'émettrais pas d'avis sur le groupe en lui-même, les perceptions changent beaucoup en une décennie et je n'aimerais pas qu'on pense que je m'intéresse à la musique.

Mais ça fait quand même bizarre de ressortir des trucs du placard après tout ce temps alors qu'on les avait complètement oublié. Surtout quand on se demande si on a grandit ou vieillit.


jeudi 15 avril 2010

La valise.

Juste un petit mot pour dire que le derby aller des Cahiers du foot du week-end dernier à Lyon s'est soldé par une victoire 9-1 des stéphanois. Je n'ai pas marqué, mes principaux faits d'armes restants principalement défensifs, notamment un dégagement en catastrophe dans ma surface d'une manière peu académique en football (mais ça doit sûrement exister en tae kwon do).
J'en profite pour remercier et applaudir une nouvelle fois mes coéquipiers pour leur prestation et pour m'excuser de nouveau auprès du numéro 23 adverse que j'ai quelque peu brutalisé au cours du match.
Tout cela s'est déroulé dans une excellente ambiance, dont le point d'orgue aura été le pique nique d'après-match entre les deux équipes, riche en saucissons, quiches, fromages, tartes, salades et autres vins. Un autre football est possible comme on dit.