mercredi 24 février 2010

Avatar.

Désireux d'améliorer mon intégration parmi les humains (et surtout de satisfaire ma curiosité) je me suis enfin décidé à aller voir Avatar, film que (presque) tout le monde a vu.

Le film a beau être sorti depuis quelques temps déjà, je me suis retrouvé dans une file d'attente assez conséquente pour l'endroit, avec un public plutôt familial.

Je n'avais pas spécialement d'a priori sur le film, n'ayant lu aucune review presse et ayant majoritairement occulté les avis de mes connaissances, tout l'intérêt ici se portait sur ma découverte de la vision 3D avec les lunettes.

Au début c'est assez déroutant, on ne sais pas trop où regarder et on se dit que ça va être difficilement supportable. Mais en fait non, une fois que les yeux se sont habitués et qu'on est pris par le film, ça passe beaucoup mieux. Je suis un peu mitigé sur l'emploi de cette tech' dans les lieux clos ou les plans trop rapprochés, en revanche c'est très marrant sur les effets de transparence, vitres, écrans, cockpits et autres plans très marqués dans l'image. Idem pour les perspectives marqués/formes géométriques (les vaisseaux) et les plans larges. La 3D apporte un réel plus sur les panoramas et les paysages avec une très grande profondeur de champ. Par contre j'ai l'impression que ça fout un peu mal à la tête au final.

Le film en lui-même ne peut difficilement être jugé autrement que de ce point de vue là, c'est plus un moyen de promotion de cette technologie plutôt qu'une entité à part entière. On nous raconte l'histoire d'un gars le cul vissé sur une chaise qui découvre un monde merveilleux par le biais d'une nouvelle technologie sensorielle, de plus le film commence et se clôt sur un plan de regard, difficile d'être plus explicite.

L'histoire et les personnages sont ultra archétypaux, on sait exactement ce qui va se passer et de quelle façon, c'est le genre de film qu'on a tous déjà vu mille fois: de l'aventure, de l'action, des gentils, des méchants, un peu de romance, un peu d'humour et un vague message universel. Mais tout cela n'est aucunement gênant, pour deux raisons.

La première, comme dit plus haut, c'est que ce film est avant tout un moyen de démocratisation de la vision 3D, il est donc tout à fait cohérent de proposer une histoire et un univers facilement assimilable et accessible à tout le monde, un film plus complexe aurait à mon avis desservi ce propos en minimisant l'universalité de la chose .

La seconde, c'est que Cameron est un excellent réalisateur (Terminator 2 est probablement l'un des meilleurs films jamais réalisés). Son timing est parfait, on ne sent quasiment jamais de longueur et il n'y a aucune incompréhension possible, de plus, ses scènes d'action sont toujours totalement lisibles. A noter qu'on retrouve ses gimmicks habituels (le bleu, les guerrières, etc) et que ses images racontent toujours bien plus de choses que n'importe quel discours, l'exemple le plus flagrant ici reste le combat final qui n'est autre que le mirror mode de celui d'Aliens. Il y aurait des tonnes de choses à dire sur ce film si l'on rentre dans les détails mais ce n'est pas le sujet ici (la flemme surtout).

En bref, pour les lecteurs en diagonale: James Cameron a la classe, le film est sympa, y'a des mechwarriors, la troidé c'est rigolo mais un peu gadget, et j'ai passé un bon moment malgré le fait que les péruviens gagnent contre les machines et qu'il n'y ait pas de scène de sexe alien à l'écran. Voilà voilà. La prochaine fois j'écrirai un truc plus court (c'est chiant écrire).

jeudi 18 février 2010

Avant-propos.

C'est avec quelques petites années de retard pour surfer sur la vague de la hype que j'ouvre un blog, mais quand on a rien à raconter (ou à vendre) il vaut mieux parfois s'abstenir, surtout si c'est pour abandonner trois mois plus tard.

Cela fait depuis pas mal de temps déjà que j'avais délaissé le web "participatif": ces dernières années, sur les forums notamment, je suis passé du statut de posteur assidu à celui de lurkeur occasionnel, et je me suis récemment fait la réflexion que tout ça commençait à me manquer. Je ne parle pas même des débats sans fin que l'on voit fleurir un peu partout, juste du simple fait de s'exprimer et de laisser une trace écrite visible par tous.

Après avoir repris en douceur en laissant quelques commentaires furtifs de ci de là (et succombé à Facebook), j'ai décidé de franchir un cap dans la réinsertion virtuelle en lançant un journal de bord public (donc différent de mon discours privé) et hautement dispensable (comme toute opinion qui se respecte).

Je vous souhaite une future bonne lecture.